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  • 12 sept. 2024
  • 5 min de lecture
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Lundi 2 septembre, c’était la rentrée scolaire en France.  Les élèves sont rentrés à l'école après les vacances d'été, ils ont retrouvé leurs camarades de classe* et leurs professeurs*. Les parents ont dû acheter des fournitures scolaires*

 

Rentrer, cela veut dire que l’on rentre dans son environnement habituel. (Si tu veux connaitre la différence entre les verbes rentrer, revenir et retourner, je t’explique ça ici.)

 

C’est une période où tout le monde « rentre » après la pause du mois d’été. En France, on parle de la rentrée parlementaire, la rentrée littéraire (de nouveaux livres vont sortir), etc.

Même si les gens travaillent en août, je dois tout de même dire que la France fonctionne au ralenti* à ce moment-là.  Si tu travailles dans le business, tu as peu de chance de signer le contrat du siècle* avec des Français en août, car il manquera toujours des employés qui sont en vacances!

 

Aujourd’hui, je vais te parler de l’école pour que tu puisses revoir ou élargir ton vocabulaire.

 

Tu peux aussi relire mon article sur le bac et les examens :

 

Dans le système français, l’école est obligatoire de 3 à 16 ans :

-          de 3 à 6 ans : l’école maternelle

-          de 6 à 11 ans : l’école primaire

-          de 11 à 15 ans : le collège

-          de 15 à 18 ans : le lycée (général ou professionnel)

-          après : l’enseignement supérieur (l’université, les formations techniques et professionnelles, les grandes écoles…).

-          quand on est adulte et qu’on étudie/on suit des formations (que ce soit de quelques heures, jours ou années) : la formation continue (= l’apprentissage tout au long de la vie).

 

Attention, dans les autres pays francophones, les noms et les systèmes sont différents : je te laisse consulter Wikipedia si tu veux en savoir plus.

 

Ce qui est curieux*, c’est que les classes de l’école primaire ont toutes un nom (ex : cours moyen 1ère année) et on utilise un sigle* pour parler plus vite (ex : CM1).

La deuxième chose qui est curieuse, c’est qu’à partir du collège, on compte à rebours* (à l’envers) : quand on a 11 ans, on rentre en 6ème, puis 5ème, etc., jusqu’à la terminale, la dernière année.

 

Je dis bon courage aux parents étrangers qui ont un enfant à l’école française : ce n’est pas du gâteau* ! Il faudra apprendre beaucoup d’autres sigles (oui, les Français adorent utiliser des sigles).

Par exemple, au collège et au lycée, on ne dit pas « la bibliothèque de l’école », mais le CDI (le centre de documentation et d’information).

 

Si tu as besoin d’utiliser un nom de classe et que tu l’as oublié, tu peux toujours dire que ton fils ou que la fille de ta voisine « est en 4ème année de l’école primaire ». 😉 La personne qui t’écoute calculera et dira spontanément le nom correct (« Ah, d’accord, il est en CM1 ! »).

 

On peut dire « Bonne rentrée ! » à ceux qui avaient pris des vacances et, de manière générale « bon courage ! » à tous ceux qui étudient ou travaillent.

 

Alors, BON COURAGE à toi avec le français 💪

 

 

Le vocabulaire

 

un(e) camarade de classe : un autre enfant qui est dans la même classe que nous.

Les enfants jouent avec leurs camarades pendant la récréation (le temps de pause entre chaque cours) dans la cour (de récréation) (l’espace extérieur devant l’école où on peut jouer). A midi, ils mangent souvent à la cantine, le lieu où l’école fournit les repas.

 

un(e) professeur(e) = c’est un mot neutre qu’on peut utiliser dans toutes les situations d’enseignement : un prof(esseur) de maternelle, de l’école primaire…. un prof qui donne des cours particuliers, un prof de yoga, un prof de tennis…Pour enseigner à l’école primaire et secondaire, on peut aussi employer le mot « un(e) enseignant(e) ».

Si on veut parler du grade le plus élevé à l’université, on dit « un professeur d’université ».

 

les fournitures scolaires : le matériel nécessaire pour étudier. Un cartable est le sac qu’utilise les élèves pour mettre leur matériel scolaire.

 

fonctionner au ralenti : Cela signifie que quelque chose fonctionne, mais plus lentement que d'habitude, ou avec moins d'efficacité. Par exemple, quand une machine n'est pas utilisée à plein régime, elle fonctionne au ralenti. Avec moins de personnel, les entreprises fonctionnent au ralenti.

De même, une personne fatiguée peut avoir du mal à être productive, donc on peut dire qu’elle fonctionne au ralenti. Exemple : "Avec la chaleur de l’été, je me sens fatigué et je fonctionne au ralenti."

 

le contrat du siècle : Cette expression est utilisée pour parler d'un accord ou d'un contrat très important, souvent avec des montants d'argent très élevés. Par exemple, un pays qui achète une grande quantité d'avions à un autre pays pourrait être qualifié de contrat du siècle.

Un contrat qui rapporte beaucoup d’argent peut aussi être appelé « un contrat juteux » (comme un fruit qui a beaucoup de jus.)

 

curieux :

1 -  curieux = bizarre, étrange (ex. : "C’est curieux qu'il n'ait pas encore répondu à mon message.") – L’adjectif se place avant le nom (une curieuse personne, un curieux comportement…)

2 – quand qqn veut en savoir plus, de manière positive ou négative (ex. : « Elle est curieuse sur les cultures étrangères ». « Cet homme curieux épie tous ses voisins à travers les rideaux de sa fenêtre. ») - L’adjectif se place après le nom (une personne curieuse)

 

un sigle : C’est une suite de lettres qui représente les premières lettres d'un groupe de mots. Par exemple, ONU est un sigle pour "Organisation des Nations Unies". Les sigles sont souvent utilisés pour simplifier des noms longs. (ex. : "Le sigle TGV signifie 'Train à Grande Vitesse'."

 

compter à rebours : Cela signifie compter en partant d'un nombre élevé jusqu'à zéro, à l'envers. C’est souvent utilisé avant un événement important. Ainsi, avant le lancement d'une fusée, on compte à rebours : 10, 9, 8, ... jusqu'à 0. (ex. : "Le compte à rebours a commencé avant le Nouvel An.")

 

Ce n'est pas du gâteau. = Ce n’est pas de la tarte. : C'est une expression idiomatique qui signifie que quelque chose est difficile à faire. Par exemple, si tu trouves une tâche compliquée, tu peux dire : "Ce n'est pas du gâteau d'apprendre une nouvelle langue."

 

Bonne rentrée : C’est une expression qu’on utilise pour souhaiter à quelqu’un un bon retour à l'école, au travail ou à une activité après une période de pause, comme les vacances.

 

Bon courage : On utilise cette expression pour encourager quelqu’un avant une tâche difficile, ennuyeuse, stressante… C’est une manière de montrer son soutien. Par exemple : "Tu as beaucoup de travail aujourd’hui, bon courage !"

 

 

 

 
 
  • 29 août 2024
  • 3 min de lecture

Vous avez lu dans un journal l’affirmation suivante : « « Les sportifs sont trop payés. »

Ecrivez une lettre au journal pour dire ce que vous en pensez (200 mots minimum)

Développez au moins trois arguments pour défendre votre point de vue.

(TEF, Expression écrite, Section B)


A toi qui prépares l'expression écrite du TEF, mais aussi à tous les autres qui doivent répondre à ce type de question écrite ou orale qu'on peut retrouver dans les examens...Comment répondre?



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En cet été des Jeux olympiques (JO) de Paris, plus d'un spectateur s'est demandé si le salaire des sportifs était justifié. Les salaires sont évidemment très variés selon le sport, la catégorie, le pays et, malheureusement, le fait qu'on soit un homme ou une femme. En ce qui concerne les JO, on peut remarquer que les Etats réagissent de manière différente quand il s'agit de rétribuer les sportifs qui ont gagné une médaille d'or. Selon un article qui compare les primes, un sportif médaillé d'or aux JO gagne en plus 700 000 euros de prime à Honk-Hong contre....0 euros en Suède!


Si tu tombes donc sur cette fameuse question à l'examen, je te conseille toujours (comme dans chaque argumentation), de développer le pour et le contre.

Bien sûr, si tu as une opinion tranchée (claire, dans un seul sens), tu peux écrire 3 arguments contre l'affirmation, ou 3 arguments pour soutenir cette affirmation. Pourtant, on a toujours plus d'inspiration si on se base sur un modèle mitigé (pour et contre).


La réponse va s'effectuer avec une introduction, un développement et une conclusion.


Dans ton développement, écris 3 parties (3 arguments).

Si tu choisis le plan mitigé, mets ce qui correspond le plus à tes idées dans la partie 2 et 3 et garde tes arguments les plus forts pour la partie 3

1 - Certains pensent que...

2 - Cependant,...

3 - De plus,...


Dans mon livre "Réussir le TEF", j'explique en détail comment rédiger une argumentation et je donne des exemples.


Revenons aux sportifs. Voici des pistes de réflexion, que tu devras plus détailler et expliquer et auxquelles il te faudra ajouter des exemples!


Les sportifs sont trop payés.


Possibilité 1 : contre l'affirmation - pour - pour (non - oui - oui)

Partie 1 : Certains pensent que les sportifs réalisent un travail considérable avec des entrainements poussés au quotidien, donc ils méritent largement d'avoir un salaire élevé.

Partie 2 : Cependant, beaucoup de métiers (...) exigent une implication encore plus forte et certains professionnels de la santé sauvent même des vies pour un salaire dérisoire : est-ce juste?

Partie 3 : De surcroit (= de plus, par ailleurs, en outre), il serait nécessaire de financer davantage le sport amateur et de développer un accès au sport pour toute la population, afin d'améliorer le niveau général de santé.


OU

Possibilité 2 : pour - contre - contre (oui - non - non)

Partie 1 : Beaucoup de métiers exigent une implication très forte et certains professionnels sauvent même des vies pour un salaire dérisoire, ce qui semble injuste face aux sportifs qui reçoivent des salaires exorbitants.

Partie 2 : Pourtant, les sportifs se dépassent au quotidien, ils font tout pour représenter leur patrie au niveau international, et il est normal de les en remercier en leur offrant de bons salaires.

Partie 3 : En outre, la diffusion des matchs et autres évènements sportifs rapporte beaucoup d'argent : il est logique que les sportifs profitent d'une partie de cet argent.









 
 
  • 29 août 2024
  • 4 min de lecture

Cet été, tu as dû suffisamment entendre parler des Jeux Olympiques (JO) de Paris. Au lieu de répéter ce que tu as pu déjà lire ou entendre, je vais évoquer les Jeux paralympiques qui commencent à Paris aujourd'hui jusqu'au 8 septembre et que je t'encourage à regarder !


Les athlètes en situation de handicap ont un parcours* ardu* mais avec de la résilience*, ils tirent* le meilleur de ce que le destin peut leur offrir.

Les para-athlètes ne sont pas aussi visibles que les athlètes valides. D'ailleurs, ils déplorent* d'être traités différemment par les journalistes, et par la société, avec pitié ou condescendance*, alors qu'ils aimeraient aussi être critiqués pour leurs contre-performances* afin de pouvoir se remettre en question*.


Entre le tennis-fauteuil (le tennis en fauteuil roulant*) et le cécifoot (le football pour les personnes aveugles*), les formes de handicap sont variées et le spectacle du sport sera tout aussi beau que pour les Jeux olympiques.


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Je change maintenant un peu de sujet.

 

De manière générale, lorsque* je regarde les athlètes qui entrent en compétition, j’aime les comparer aux apprenants en langues étrangères et particulièrement à mes étudiants. Que ce soit* pour améliorer ton niveau ou pour passer un examen, tu as toi aussi besoin d’entrainement, d’accompagnement (« du coaching »), de motivation et de confiance en toi.

 

Prenons par exemple les plongeurs*. Il faut avoir en tête* qu’ils se sont entrainés de manière répétitive encore et encore jusqu’à automatiser leurs gestes. A l’approche de* la compétition, ils peuvent réaliser une soixantaine* de plongeons* par jour ! C’est la même chose quand tu répètes un mot ou une phrase en français jusqu’à les prononcer correctement et naturellement. L’important est de varier la manière de s’entrainer et les situations où tu les utilises pour contrer* l’effet répétitif ennuyeux. Ton professeur est là pour te guider dans ces entrainements.

 

Et le stress ? Avec les JO, un sportif peut à la fois être immergé dans un sentiment d’euphorie  et/ou subir* une forme de stress paralysante. Il existe un stress positif et un stress négatif qu’il est important de canaliser*. Le stress négatif, c’est la remise en cause* constante*, les anticipations trop pessimistes, alors qu’un stress positif se manifeste* par les questions que l’on peut se poser sur sa préparation : « Ai-je bien travaillé cet aspect ? Ai-je bien perfectionné cet autre ? ». Ce sont des questions légitimes, et l’entraîneur est là pour aider les athlètes à y voir clair dans leur tête. S’entrainer avec un coach, c’est prévoir* toutes les situations inconfortables qui pourraient les déstabiliser*, répéter des scénarios pour mieux les apprivoiser*… C’est la même chose avec ton professeur de français quand il ou elle te prépare à un examen !

 

L’entraineur est aussi là pour casser les barrières mentales et le manque de confiance que peuvent avoir certains athlètes. Oui, si on a de l’autodétermination, on est capable de réussir et on découvre qu’on est capable de choses auxquelles on ne croyait pas.

 

Dans tous les cas, les encouragements du public sont primordiaux*. Cette année, les sportifs français ont gagné plus de médailles qu’aux précédents JO : n’est-ce pas en raison de tous les applaudissements* et chants d’encouragements qu’ils ont pu entendre ? C’est la même chose pour toi : entoure-toi de* personnes positives qui t’encouragent dans ton apprentissage du français !

 

PS : Si tu t'intéresses au sport, je te signale au passage que tu peux lire les résultats et de nombreux articles intéressants sur tous les sports sur le journal l'Equipe (www.lequipe.fr) 

 

 

Le vocabulaire

un fauteuil roulant : une chaise à roues pour les personnes qui ne peuvent plus utiliser leurs jambes

un(e) aveugle : une personne qui ne voit pas (on dit aussi "atteint(e) de cécité" --> d'où le "cécifoot")

un(e) malvoyant(e) : une personne qui voit mal

parcours : le chemin ou les expériences vécues par une personne au cours de sa vie ou de sa carrière

ardu : très difficile, demandant beaucoup d’efforts et de persévérance

résilience : capacité à surmonter les difficultés et à se remettre rapidement après une expérience de vie difficile

tirer le meilleur de qch : obtenir ou utiliser quelque chose de manière bénéfique

déplorer : être triste ou mécontent à propos d'une situation considérée comme injuste ou décevante

condescendance : attitude de supériorité où l'on traite les autres comme s'ils étaient moins importants

contre-performances : résultats moins bons ou décevants comparés aux attentes

remettre en question : se poser des questions sur ses propres performances ou actions pour essayer de s'améliorer

lorsque : quand

que ce soit : que l'on parle de

plongeurs : athlètes qui pratiquent le plongeon, un sport où l’on saute dans l'eau depuis un tremplin ou une plateforme

avoir en tête : se souvenir de quelque chose ou garder quelque chose à l’esprit

à l’approche de : juste avant que quelque chose commence

soixantaine : environ 60

plongeons : sauts dans l'eau réalisés en plongeant depuis un tremplin ou une plateforme

contrer : lutter contre ou éviter

subir : endurer ou être affecté par quelque chose

canaliser : diriger dans le sens qu'on souhaite

une remise en question (se remettre en question) : acte de se demander si ce que l'on fait est correct ou si on peut améliorer quelque chose

constant(e) : sans arrêt

se manifester par : se montrer ou devenir visible

prévoir : anticiper

déstabiliser qqn : faire perdre son équilibre à qqn, mais au niveau mental, émotionnel

apprivoiser : s'habituer progressivement à, se familiariser avec une situation difficile ou un environnement inconnu

primordial : très important, essentiel

les applaudissements : bruit fait avec les mains après un spectacle, un concert, pendant un match... (applaudir)

s’entourer de personnes positives : être en compagnie de personnes qui apportent du soutien ou des encouragements

signaler au passage à qqn que : informer de qch pendant que nous parlons de ce thème






 
 
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